Créer des liens
Escale en 2020
En 2020, je décide de créer le projet qui réuni ce qui m'anime dans la vie : la danse, l'océan et tout ce qui attrait au bien-être de l'humain. Mais par où commencer et surtout quels sont les liens entre tout ces domaines que je viens de citer ? Créer des liens... C'est peut être ce qui m'anime finalement le plus dans la vie !
Le mot Santé émerge : C'est lui qui rassemble mes découvertes sur le corps, les émotions et l'esprit et qui se retrouve aussi dans mes rêves d'enfant que sont la danse et l'océan (cf. les explications dans l'odyssée précédemment pour comprendre le lien entre danse, océan et santé). J'ai donc envie de créer un projet autour de cette nouvelle vision de la santé qui relie tout ce qui me fait vibrer.
L'Organisation Mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme un bien être complet (physique, mental, social) et pas uniquement comme une absence de maladie. Cette définition rejoint ma vision : La santé comme un bien être interconnecté, personnel, social et environnemental, qui nous permet de créer plus d’harmonie en nous et autour de nous pour être heureux.
Pendant le confinement, je commence donc à créer ce projet autour de cette vision holistique de la santé et c'est là que The Octopus'h pointe le bout de son nez ! L'Octopus symbolise d'ailleurs le fait que tout est interconnecté ! The Octopus'h c'est donc faire des liens pour nous orienter plus facilement vers notre joie intérieure et devenir artiste de sa vie en harmonie avec la vie extérieure !
La parenthèse de Sophie
Auteure et réalisatrice
Plongée dans l’art
En quelques mots
J'aime imaginer l'art comme la science des émotions. Un ensemble de pratiques, de savoirs, d'imaginaires, au service de nos tripes. Qu'on soit transporté·es par une œuvre ou qu'on la refuse, l'art fait sens en provoquant ceux du spectateur. C'est ce qui fait qu'il existe. Dans l'indifférence comme l'admiration, il provoque un mouvement en nous, le recul ou l'accueil. C'est ce qui fait qu'on peut parler d'un film, d'un livre, d'une musique... Pendant des heures, des jours, des années... Qu'il nous ait plu ou non.
L'artiste agit, à partir de ses émotions et le spectateur réagit avec les siennes. Ré-agir, c'est-à-dire agir en retour et « présenter une modification » selon le dictionnaire Larousse. L'émotion nous invite donc à nous mettre en mouvement et l'art nous invite à changer. Mais à quelles fins ?
Si on en croit l'écrivain et politique Autrichien Hans Fischer : « Dans une société décadente, l'art, s'il est authentique, doit refléter ce déclin et à moins qu'il ne veuille se détacher de sa fonction sociale, l'art doit montrer un monde ouvert au changement et contribuer à le changer. »
Dans sa vidéo Pour quoi des histoires ?, sur la chaîne Youtube Rouge, Vert, Bleu, l'auteur et réalisateur Guillaume Desjardins complète : « En y réfléchissant, les artistes ont cet atout qu'ils ne sont pas pleinement actifs dans le système [...] parce qu'ils ne remplissent pas les fonctions, les jobs, dont le système a besoin pour fonctionner. Les artistes ont donc le temps et le recul sur tout ça. Ils peuvent communiquer à travers leur art, un regard extérieur sur nos comportements, sur l'humain, sur la société, sur la vie... Ce qui permet à l'humanité de se remettre en question, ainsi d'évoluer et de changer le monde. »
Je dirais même : l'améliorer.
Son lien avec ma santé
Le lien entre santé et art peut paraître flou.
Mais vous est-il déjà arrivé, en refermant un livre, en sortant d’une salle de ciné, d’un spectacle, devant une peinture, un dessin, une danse… De ressentir une émotion telle, que vous aviez envie de changer, commencer ou recommencer quelque chose dans votre vie, de créer même… ? En ça, je pense que l’art est une thérapie. Qu’on soit artiste ou spectateur. En nous mettant face à nos émotions, l’art nous invite à nous questionner sur qui nous sommes, ce que nous voulons, pour nous-même comme en société, et à agir.
Les outils de Sophie
Puisque Wikipédia définie lui-même l'art comme un « concept » dont « les définitions varient largement selon les époques et les lieux, et [qu']aucune d'entre elles n'est universellement acceptée », autorisons-nous à aller l'explorer, l'observer partout où il œuvre... Dans le cœur et les mains de celleux qui le pratique.
C’est ce que je vous propose à travers la série des « connexions artistiques », régulièrement sur The Octopus'h, rencontrer ensemble des artistes singuliers qui racontent notre monde pluriel et nous invitent à en bouger les lignes.